Le week-end croisé de Royal et d'Aubry.
"Mon problème, c'est pas mon image." La petite phrase prononcée par Ségolène Royal ce week-end sur Internet s'adressait-elle à la première secrétaire du PS ?
Martine Aubry passait en effet son dimanche sur le canapé rouge de Michel Drucker avec au menu le témoignage de son père Jacques Delors, son enfance et la confection d'une carbonnade flamande avec Jean-Pierre Coffe. La Ch'ti s'est attachée à casser son image de patronne sévère du PS. Et la maire de Lille assure qu'elle a de l'humour. "2012 ? Je n'y pense pas en me maquillant, même si en me maquillant, je me suis mis un crayon dans l'oeil", lance-t-elle, faisant allusion à un récent accident oculaire.
Si Martine Aubry n'y pense pas, Ségolène Royal y travaille.
Samedi, la présidente de la région Poitou-Charentes a réuni les troupes de son association Désirs d'avenir, les exhortant à se "faire respecter" au PS. Applaudissements, salle debout scandant "Ségolène présidente", l'ex-candidate à l'élection présidentielle, long pull-tunique blanc, a souri du "grand nombre" de ses "chers amis" qui ont ri songeant au récent flop de Martine Aubry, patronne du PS au Zénith sur les libertés.
Sur scène le philosophe Régis Debray, auteur d'un récent essai, Fraternité !, salue celle qui "a su donner une nouvelle jeunesse à un mot oublié, un mot refoulé", "presque incongru". "Tu l'as remis à la mode", "redonné de la chair et du sang", a lancé l'ancien conseiller de François Mitterrand, en allusion à sa fête controversée de la fraternité au Zénith en septembre 2008.
En reine de la com', la candidate malheureuse à l'élection présidentielle se hisse toujours au-dessus de la cuisine interne qui se concocte rue de Solférino. Pendant que Martine Aubry feuillette son album d'enfance sur France 2, Ségolène Royal parle aux internautes via la plate-forme Dailymotion.
Détendue et souriante, elle répond aux questions des internautes déposées par Webcam qui balayent plusieurs thèmes : la crise, Heuliez, l'université, la petite enfance... À l'image de Bernard, retraité qui lui demande si elle ne craint pas de porter la poisse aux entreprises qu'elle visite !
Dans la guerre médiatique que les deux dames se livrent, Ségolène Royal a définitivement un temps d'avance.
Source : Le Point .
Martine Aubry passait en effet son dimanche sur le canapé rouge de Michel Drucker avec au menu le témoignage de son père Jacques Delors, son enfance et la confection d'une carbonnade flamande avec Jean-Pierre Coffe. La Ch'ti s'est attachée à casser son image de patronne sévère du PS. Et la maire de Lille assure qu'elle a de l'humour. "2012 ? Je n'y pense pas en me maquillant, même si en me maquillant, je me suis mis un crayon dans l'oeil", lance-t-elle, faisant allusion à un récent accident oculaire.
Si Martine Aubry n'y pense pas, Ségolène Royal y travaille.
Samedi, la présidente de la région Poitou-Charentes a réuni les troupes de son association Désirs d'avenir, les exhortant à se "faire respecter" au PS. Applaudissements, salle debout scandant "Ségolène présidente", l'ex-candidate à l'élection présidentielle, long pull-tunique blanc, a souri du "grand nombre" de ses "chers amis" qui ont ri songeant au récent flop de Martine Aubry, patronne du PS au Zénith sur les libertés.
Sur scène le philosophe Régis Debray, auteur d'un récent essai, Fraternité !, salue celle qui "a su donner une nouvelle jeunesse à un mot oublié, un mot refoulé", "presque incongru". "Tu l'as remis à la mode", "redonné de la chair et du sang", a lancé l'ancien conseiller de François Mitterrand, en allusion à sa fête controversée de la fraternité au Zénith en septembre 2008.
En reine de la com', la candidate malheureuse à l'élection présidentielle se hisse toujours au-dessus de la cuisine interne qui se concocte rue de Solférino. Pendant que Martine Aubry feuillette son album d'enfance sur France 2, Ségolène Royal parle aux internautes via la plate-forme Dailymotion.
Détendue et souriante, elle répond aux questions des internautes déposées par Webcam qui balayent plusieurs thèmes : la crise, Heuliez, l'université, la petite enfance... À l'image de Bernard, retraité qui lui demande si elle ne craint pas de porter la poisse aux entreprises qu'elle visite !
Dans la guerre médiatique que les deux dames se livrent, Ségolène Royal a définitivement un temps d'avance.
Source : Le Point .