Ségolène Royal encourage le profit.

Publié le par Ghislaine

Plus social-démocrate que Rocard, commente Challenges (DR)«Il faut sortir de l’idéologie punitive du profit.» A la une du magazine Challenges cette semaine, Ségolène Royal prend une nouvelle fois pris ses distances par rapport au parti socialiste et à ses propres déclarations. Confrontée par le magazine économique à huit dirigeants de petites et moyennes entreprises, Ségolène Royal plaide en faveur de l’économie de marché.


 «Il n’y a pas de honte à dégager des bénéfices, à augmenter ses revenus», affirme-t-elle alors qu’elle fustigeait le «profit rapace», dans son discours du 6 février à la halle Carpentier à Paris.


Ségolène Royal défend aussi la concurrence, exemple à l'appui: «Dans d’autres pays, il y a plus de concurrence entre les banques, ce qui fait sans doutes qu’elles remplissent d’avantage leurs responsabilités à l’égard des PME.»


Avec le recul de François Bayrou dans les sondages, la candidate veut rattraper son retard au centre. Jamais aucun dirigeant socialiste -pas même Michel Rocard- n’était allé aussi loin dans la rupture avec les origines du parti, commente le magazine Challenges. Mais à la question de savoir si elle devait assumer ce positionnement social-démocrate, Ségolène Royal botte en touche:

«Je n’aime pas les étiquettes. (…) je veux qu’il y ait un juste équilibre entre l’économie et le social ».

Publié dans Ségolène Royal.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article